Revue de presse économique


A l'occasion de sa conférence de presse de rentrée, la Fédération des Industries Nautiques a présenté les principaux indicateurs du secteur pour l'année 2019. Peu significatifs pour l'évolution à court terme du fait de la crise liée au Covid-19, l'association veut y voir un repère pour le futur redémarrage.

 

 

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Cette filière industrielle est principalement basée dans le sud de l’Hexagone et en Bretagne. En effet, les bateaux les plus performants du monde, des monocoques aux multicoques, y sont construits. Là aussi se rassemblent les architectes et l’on retrouve le plus grand nombre de chantiers navals.

Passé les réglages techniques, Denis Bourbigot l’assure : « Ce matériau se travaille de la même manière que les fibres synthétiques ». Avec des avantages certains. « Pour les conditions de travail, c’est incomparable : la poussière n’est pas agressive, comme avec la fibre de verre ». Constructeur et propriétaire le soulignent : « C’est un bateau écoresponsable ». De fait, le matériau de base ne vient plus de Chine mais de Normandie...

Le vent frais d’une nouvelle clientèle est donc le bienvenu mais nécessite des ajustements. “L’industrie continue à fonctionner comme il y a 25 ans, mais elle fait face à une nouvelle génération d’acheteurs : les millennials. Ils ont 30-35 ans et leur manière de consommer est complètement différente”, soulignait David Legrand,

L’an passé, les ventes de bateaux neufs ont progressé de 3,4 %, à 11 008 unités, dont 9 224 navires à moteur et 1 784 voiliers. Le marché d’occasion se porte bien lui aussi, avec une croissance de 3,5 %, à 56 622 unités. Depuis 2018, le nautisme tricolore a dépassé le niveau d’activité de 2008.

De plus en plus structurée grâce au développement des plateformes de réservation, la location maritime enregistre une croissance de 10 % en 2019.
Elles s’appellent Samboat, Click and Boat, Globesailor ou Dream Yatch. Autant de plateformes de réservation qui ont permis de doper la location de bateau qui affiche une croissance annuelle de 10 %, selon la Fédération des industries nautiques (FIN). «

Les députés viennent de voter un amendement pour reverser l’intégralité de la fiscalité du permis plaisance à la SNSM. Celui-ci doit être validé en commission des Finances avant d’être mis en œuvre. Au total, il rapporterait environ 10 millions d’euros à la SNSM sans augmenter le prix du permis plaisance.

Chez Fountaine-Pajot, 90% de la production se fait sous moule fermé, et les conditions de rémunération sont attractives. Les salariés sont intéressés aux résultats, ce qui représente « 30% de la rémunération« , dit-il. Dans cette entreprise, les salaires pour débuter dans les métiers de production tournent autour de 1.500 euros net, pour 39h avec les heures supplémentaires

Pour faire suite à notre conférence de presse de rentrée du 5 septembre dernier (voir notre communiqué), nous avons publié 4 courtes vidéos informatives accessibles sur notre chaîne Youtube et nos réseaux sociaux.

Affichant un taux de croissance de 5%, le chiffre d’affaires
de l’industrie et des services nautiques a atteint, en 2018,
5,09 milliards d’euros. « Il s’agit de la meilleure
performance depuis la crise de 2008. 

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