Portraits

Frédéric : un pas vers une nouvelle vie

Frédéric Clément. Un pas vers une nouvelle vie.Fréderic Clément. À 37 ans, ce professionnel du nautisme choisit la formation Technico-commercial en reconversion pour se reconvertir... dans le nautisme. Et pour aller plus loin, beaucoup plus loin.

Que faisais-tu avant ta formation à l’INB ?

J’ai commencé mon parcours dans l’industrie, où j’ai travaillé pendant 2 ans, et je me suis rapidement orienté vers la maintenance en marine de plaisance. Je suis rentré comme technicien dans une petite structure à Granville. Au fur et à mesure que l’entreprise s’est développée, mon poste a évolué, je suis passé responsable technique et j’ai été amené à renseigner et conseiller la clientèle. Au bout d’un moment, je m’occupais de la gestion et de l’encadrement de l’atelier, ainsi que de la vente. J’étais en totale autonomie pour développer la clientèle. Jusqu’à ma dernière année où j’ai vendu des unités de 40 pieds : le must sur la Normandie ! Mais l’entreprise qui continuait à progresser s’est réorganisée, et j’ai décidé de quitter cette nouvelle structure dans laquelle je ne me retrouvais pas.

Tu étais déjà un professionnel du nautisme, pourquoi être venu te former à l’INB ?

J’étais en questionnement sur mon projet professionnel : monter mon entreprise ? changer de métier ? En tous cas, le constat était clair, je voulais rester dans le nautisme, et je n’avais aucune formation théorique sur les aspects vente, compta, gestion, PNL, anglais.  En tant que pro du secteur, j’avais déjà connaissance de l’INB et naturellement je me suis dit que c’était par là que je devais passer pour revoir toute la théorie, et valoriser mes compétences par un diplôme.

Tu as trouvé ce que tu cherchais ?

Je n’imaginais pas en découvrir autant à l’INB.  Les apports variés sur différents domaines : la technique, le management, la comptabilité, les notions de rentabilité pour l’entreprise. Tout est abordé avec beaucoup de précision pendant la formation.

On est en fin d’année de formation, qu’est-ce que tu envisages pour la suite ?

Dans un premier temps, le stage de fin de formation. Je pars au Vietnam avec un distributeur de bateaux pour mettre en place son activité. Il y a tout à faire, et d’ailleurs rien n’existe aujourd’hui au Vietnam en nautisme. Je pars rejoindre le business developer présent sur place depuis un an et demi. Je vais l’accompagner sur les aspects techniques et sur les services.
Le stage me permettra de mettre un pied au Vietnam. Et si tout se passe bien, pourquoi pas m’installer là-bas quelques années avec ma famille pour quelques années.

Qu’est-ce que tu retiens de ton expérience à l’INB ?

Le réseau. C’est notamment ça que je suis venu chercher en entrant à l’INB. Avant, mon réseau était limité à mon champ de compétences et de réflexion. Aujourd’hui, avec tous ces contacts différents, les points de vue se multiplient, et le réseau s’élargit et les idées s’ouvrent.

L’exemple de mon stage illustre complètement cette notion de réseau. Au début de la formation, j’avais l’intention de trouver une mission au Vietnam. J’avais commencé quelques démarches en prenant des infos sur les réseaux sociaux, sans succès. Et puis pendant le salon nautique (Nautic de Paris, décembre 2016), Denis (responsable de la formation) m’a fait rencontrer une personne qui me parle d’un projet d’implantation au Vietnam. Elle m'explique qu’il y a déjà un business developper qui travaille sur place depuis un an et demi, et qui aurait besoin d’être épaulé. Après quelques échanges par Skype, on a signé la convention et je suis sur le départ.

Je retiens aussi le groupe, le partage de connaissances. Certains ont une grosse expérience technique, d’autres ont une grosse expérience de gestion ou de commerce. Ce qui se ressent et qui est intéressant lors des travaux de groupes. Pendant les sessions de technique, s’il y avait débat sur une solution, j’avais un argument qui marchait assez bien : « parce que je l’ai vécu ». Et ça marchait pour tout le monde, en fonction des sujets et du vécu de chacun.

Et enfin, je retiens la diversité et la qualité des intervenants. Ce sont des experts dans leur domaine de compétence, et la plupart sont des professionnels du nautisme en activité.

Tu aurais un conseil à donner à de futurs stagiaires de l’INB ?

Ne pas baisser les bras. On enchaîne 6 mois très denses. Ensuite, la navigation hauturière (en mars/avril) offre un break qui fait beaucoup de bien. On navigue, on est en groupe, dans un esprit où chacun tire le collectif vers le haut. Il faut aussi rester ouvert pour profiter de tout ce que l’INB apporte. Le milieu du nautisme est vaste en termes d’opportunités. Il faut laisser libre cours à son imagination pour envisager le job idéal.

 

Frédéric démarre en ce moment sa mission au Vietnam. Nous lui souhaitons une belle réussite dans son projet.
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