2014 : Clap de fin sur une carrière dans l'informatique. 2015 : nouvelle vie dans le nautisme. Florian, futur Technico-commercial, tout juste sorti de l'INB, nous explique son parcours.
Quel est ton parcours avant d'arriver à l'INB ?
Je suis originaire de l’Oise, où j’ai fait mes études dans l’informatique. J’ai passé un BTS Informatique avec une option administration de réseaux, une formation que j’ai effectuée en alternance pendant deux ans entre 2004 et 2006. J’ai tout de suite trouvé du travail en région parisienne. D’abord comme technicien, puis comme administrateur systèmes et réseaux. En 2011, j’ai pris en charge le service support informatique de l’ARS Ile-de-France (agence régionale de santé). C’était un poste intéressant, avec 10 techniciens placés sous ma responsabilité, très axé sur la gestion de projet et sur la notion de service au client (les utilisateurs), mais plus éloigné de la technique.
D'où t'est venue l'idée de changer ?
Pour évoluer après ce poste, j’aurais logiquement dû évoluer vers de la gestion de projet pure. Ce qui n’était pas ce que j’attendais. Et puis je me suis rendu compte que je venais de faire ma dixième année de carrière à Paris, alors que mon objectif initial, après mes études, était de ne pas m’installer là. Ca faisait quelques années que je me questionnais, mais c’est en 2013 que je me suis sérieusement penché sur la question du changement de région, et de secteur d’activité.
Et pourquoi le secteur nautique en particulier ?
C’est un bilan de compétences qui m’a aidé à mettre au clair ce que je voulais. Tout y est passé : compétences professionnelles et extra-pro, savoir-faire, savoir-être, centres d'intérêt. Deux éléments sont nettement ressortis. D’une part, le nautisme. C’est lié à la plaisance que je pratique pendant mes vacances en famille. D’autre part, la création d’entreprise, l’ambition de gérer ma propre affaire.
Comment as-tu fait le lien avec l'INB ?
Fin 2013, je commence mes recherches sur des formations nautiques. Je suis rapidement tombé sur le site de l’INB, où j’ai trouvé la formation Technico-commerciale qui répondait exactement à ce que je cherchais : le volet commerce, gestion, économie pour répondre à mes envies de monter ma structure, et le volet technique pour mettre la main à la pâte. C’était en décembre, au moment du salon Nautic à Paris, j’étais en congés et je suis donc allé rencontrer l’équipe de l’INB sur son stand.
Comment s'est passée ton entrée en formation ?
J’ai passé un entretien avec Denis (responsable de formation), on a échangé sur mon projet de création. Mon CDD a pris fin, et j’avais quelques mois devant moi pour préparer la rentrée de septembre 2014. J’ai donc fait le stage prévu pour valider mon entrée en formation : une EMT (évaluation en milieu de travail) de 15 jours, à St Briac. J’ai profité de mes disponibilités pour faire d’autres stages : en juin à St Malo, en septembre au Grand Pavois. Fin septembre j’étais prêt à intégrer la formation Technico-commerciale, dans la promo Formation continue. Après tout s’est passé très vite. Entre septembre et décembre, on est encore pour la plupart en phase de découverte du secteur. Sauf que quand janvier arrive, on a déjà fait la moitié du parcours.
3 mots pour résumer ton passage à l'INB ?
- Riche. J’ai appris beaucoup de choses. Je ne suis pas issu du milieu marin, et maintenant je m’apprête à me lancer dans le secteur nautique. C’est aussi grâce à l’adaptabilité de la formation selon le profil des stagiaires. Chacun y retrouve ce dont il a besoin.
- Concret. On est en contact permanent avec les professionnels du secteur. Ils interviennent sur les cours, on fait des stages en entreprise, on est en contact avec des anciens, qui ont des profils très différents. Certains sont salariés, commerciaux. D’autres sont entrepreneurs. Ils nous font une présentation réaliste du secteur, ce qui donne une bonne idée des débouchés qui existent.
- Proximité. Il y a une bonne ambiance générale et de nombreux échanges entre stagiaires, formateurs, anciens, etc. On a l’opportunité d’interroger tous ces pros qui interviennent et qui restent très accessibles. Il ya un côté "cool", sans pour autant qu'on se la coule douce.
Qu'envisages-tu pour la suite ?
D’abord mon stage de fin de cursus. Je vais passer un mois à Arzon, au Chantier Naval du Redo qui est distributeur des marques Elan, pour les voiliers, et Sargo, pour les bateaux moteur. Je vais avoir pour mission la vente de bateaux neufs et occasion. Ensuite je vais me consacrer à mon projet de création ou reprise d’entreprise. Je suis arrivé à l’INB avec l’idée de monter une affaire centrée sur l’accastillage. Mais avec les échanges que j’ai eus ces derniers mois, je vais donner à mon un projet une dimension plus large. Mon souhait est de m’installer dans l’Ouest, quelque part entre St Malo et La Rochelle.
Affaire à suivre…