Hugo Cardon, stagiaire en Technico-Commercial de l'Industrie et des Services Nautiques à l'INB, nous donne son ressenti sur la formation et nous explique ses projets personnels !
Peux-tu te présenter ?
Je m’appelle Hugo Cardon, je suis originaire du Mans et j’ai rejoint l’INB juste après le bac en 2021, pour suivre la formation Technico-Commercial de l’Industrie et des Services Nautiques..
J’ai découvert la voile à l'âge de 6 ans en pratiquant la planche à voile. Rapidement, j'ai évolué en optimist, Open Bic puis Laser avant de faire mes premières armes au large en solitaire à 17 ans.
Quel est ton parcours ?
Avant d’arriver à l’INB, j'ai effectué un Bac Pro maintenance nautique au lycée Eric Tabarly aux Sables-d’Olonne. Mon parcours est tourné vers le nautisme depuis mon enfance. Après avoir participé à de nombreuses régates, j’ai eu la chance de pouvoir participer à la préparation et au convoyage de plusieurs bateaux de courses (IMOCA, class40, Figaro, Mini 6.50…).
Pourquoi avoir rejoint l'INB après ton bac ?
L’INB est une référence incontournable dans la formation aux métiers du nautisme. Bien que possédant déjà de solides bases techniques, ma première année m’a permis d’approfondir mes connaissances en composites, réparation, mécanique in-board & hors-bord, gréement et maintenance.
J’avais aussi à cœur de développer des compétences complémentaires pour enrichir mon parcours professionnel. J'ai choisi la formation Technico-Commercial de l'Industrie et des Services Nautiques pour approfondir mes connaissances en commerce, finance, marketing et gestion d’entreprise.
Par ailleurs, la présence d’un centre d’entraînement Mini 6.50 à Concarneau, dédié à la course au large, a été un critère décisif dans mon choix. Engagé sur le circuit Mini, cette opportunité m’a permis de suivre ma formation tout en préparant mon projet de Mini Transat dans des conditions idéales.
Peux-tu nous parler de ta formation à l’INB?
Je termine actuellement mon cursus de deux ans en Technico-commercial de l’Industrie et des Services Nautiques en formation initiale. Ce parcours a pleinement répondu à mes attentes et m’a permis de progresser dans des domaines que je maîtrisais peu.
Ce que j’apprécie particulièrement à l’INB, c’est l’aspect concret de l’apprentissage. Les intervenants, passionnés et dotés d’une solide expertise technique, apportent une véritable plus-value. Les cours ne se limitent pas à la théorie : ils sont également très pratiques, facilitant ainsi l’assimilation des notions essentielles.
Enfin, savoir s’exprimer en public est une compétence clé. Grâce aux nombreuses présentations et rendus effectués à l’INB, j’ai pu renforcer ma prise de parole et gagner en aisance.
Peux-tu nous parler de tes stages en entreprises ?
Grâce à l’INB, j’ai eu l’opportunité de réaliser plusieurs stages, aussi bien sur des salons qu’en entreprise. J’ai eu la chance de collaborer avec de grandes enseignes du nautisme comme Outremer, Jeanneau Voile, Smart Yacht Services et NKE Electronics. Avec ces derniers, j’ai participé à plusieurs salons et mené un projet de développement commercial dans le cadre de mon projet de fin d’année.
Ces expériences m’ont souvent amené à être en contact direct avec les clients, notamment lors du Salon Nautique de Paris, où j’avais pour mission de présenter en détail différents bateaux. Ce fut un exercice enrichissant, nécessitant de trouver des arguments percutants pour mettre en valeur les produits et convaincre les visiteurs.
Peux-tu nous parler de ton projet Mini-Transat ?
Avoir travaillé aux côtés de grands marins comme Arnaud Boissières et Xavier Macaire, et échangé avec eux lors des départs et arrivées de course, m’a donné envie de ne plus être seulement préparateur, mais aussi de devenir skipper.
Depuis trois ans, je porte un projet qui rythme mon quotidien : je suis officiellement qualifié et inscrit pour le départ de la Mini Transat 2023. Cette course est mythique, tant par ses règles que par le fait qu’elle a révélé de nombreux grands skippers. Dans le milieu, on dit souvent : "Passe ta Mini d’abord", un peu comme un passage obligé, l’équivalent du bac pour la course au large !
Au-delà de la navigation, cette aventure m’a plongé dans la gestion de projet, un véritable apprentissage entrepreneurial. J’ai appris à établir un budget, à planifier mes saisons sportives et à gérer l’administratif : assurances, inscriptions, licences… Petit à petit, une équipe s’est constituée autour de moi, et coordonner l’ensemble est à la fois enrichissant et exigeant.
Quel conseil donnes-tu à ceux qui veulent travailler dans le nautisme ?
Si vous désirez évoluer dans le nautisme, il faut oser, ne pas hésiter ! Le monde du nautisme est vaste, riche et en croissance ! C’est un secteur dynamique qui recrute dans de nombreux métiers et à tous les niveaux. Si vous avez un rêve lié au nautisme, il faut y aller avec détermination et tout se passera bien. Je pense que les métiers du nautisme sont généralement des métiers de passion, c’est ce que j’aime dans le nautisme : côtoyer des passionnés !
Qu'est-ce que tu envisages pour la suite ?
Après la Mini, je souhaite renforcer mes compétences nautiques en passant un BPJEPS Voile avec l’INB. Mon objectif est de devenir skipper professionnel, même si je suis conscient des défis à relever pour s’aligner au départ des grandes courses.
Grâce à mes compétences techniques, je peux aussi évoluer en tant que préparateur, un atout précieux dans le milieu.
Par ailleurs, de nombreux skippers développent une activité de conseil ou de vente de matériel technique, comme les voiles ou les hydrogénérateurs. C’est pourquoi la polyvalence acquise tout au long de ma formation représente un véritable atout pour mon avenir.
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