LE TÉLÉGRAMME, 8 novembre 2020 | Léo Debiesse, le sociétaire de la Société des régates de Concarneau (SRC), est le nouveau vainqueur du championnat de France de course au large, dans la classe des Mini 6.50 en série. Il prépare maintenant son bateau (Kelyfos) pour son projet phare : se distinguer sur la Mini-Transat 2021.
« Pour l’instant, je ne m’entraîne pas en mer. Non pas parce que je n’ai pas le droit, puisque j’ai le statut de sportif de haut niveau, mais parce que je n’ai pas envie de m’entraîner tout seul », souligne le navigateur. Si, pour des raisons de logistique, il a intégré cette saison le pôle d’entraînement des Mini 6.50 de Lorient, il est toujours licencié à la Société de régates de Concarneau. « Je souhaite rester fidèle à ce club, à cette ville et à mes amis du pôle de Concarneau », indique le Cévenol, ancien élève de l’Institut nautique de Bretagne (INB), formé notamment par un certain François Jambou (vainqueur de la Mini Transat 2019) et ancien moniteur de l’école de voile des Glénans.
« Cela faisait quatre ans que je me préparais »
Vainqueur de deux des trois étapes du championnat de France de course au large, Léo Debiesse avoue être un peu surpris de ses performances. « En fait, je n’avais aucun préjugé, parce que les navigateurs engagés sur la classe des Mini 6.50 changent tous les deux ans. C’est difficile de se jauger avant la première course ».
L’objectif du navigateur de 27 ans était de figurer simplement dans le top 10. Il a fait bien mieux. « C’est la preuve que le travail paie. Cela faisait quatre ans que je me préparais », affirme celui qui a acquis son Pogo 3, seulement en avril 2019. Aujourd’hui à son compte, assuré de participer à la prochaine Mini Transat, le marin constructeur et chef d’entreprise recherche encore quelques partenaires pour boucler son budget et vivre son rêve.
A retrouver sur Le Télégramme