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L'INB anticipe la croissance

Formations. L'INB anticipe la croissance

LE TÉLÉGRAMME, 25 mai 2017 | En préparant les inscriptions aux nouvelles formations de l'Institut nautique de Bretagne (INB), le directeur, Laurent Winisky, constate un petit frémissement du marché nautique en terme d'emplois.

Il s'en réjouit et s'y prépare, y compris en pensant à un déménagement qui devient « inévitable ».

Directeur de l'Institut nautique de Bretagne, Laurent Winisky estime que le nautisme est en train de se redévelopper et que le secteur est pourvoyeur d'emplois.

L'année de formations pour les stagiaires est terminée ou en passe de l'être. Se préparent déjà les inscriptions pour la rentrée prochaine : « Les jurys d'admission des stagiaires vont commencer à se réunir en mai et juin », expliquait, hier, le directeur de ce centre de formation aux métiers nautiques (*). Laurent Winisky n'est pas inquiet pour « remplir ces formations professionnelles », pour au moins deux raisons. « D'une part, il y a de l'emploi. Et, d'autre part, les moyens de s'épanouir dans les métiers du nautisme sont nombreux, avec l'arrivée des nouvelles technologies dans un secteur où beaucoup de choses sont encore à inventer », résumait-il. Il précisait aussi que « nos formations fonctionnent bien, même pour les personnes en reconversion. Selon les secteurs, l'âge de nos stagiaires va de 15 ans et demi à plus de 50 ans, en reconversion professionnelle ».

Frémissement du secteur

Sans forcer le trait, le directeur de l'INB constate aussi « un véritable frémissement de l'activité dans la filière, que ce soit dans la partie technique que dans l'encadrement ». Une impression « partagée par les professionnels du secteur, les chantiers nautiques et aussi au niveau national par la Fédération des industries nautiques (FIN) ». Même frémissement au niveau des demandes, des besoins et des annonces. Le phénomène pourrait bien s'amplifier dans les années à venir car « selon les données de la FIN, 20 % des techniciens dans le nautisme vont partir à la retraite ».

« Des formations pour l'emploi »

De même, « les formations prodiguées à l'INB débouchent rapidement sur de l'emploi », poursuit encore le directeur. Surtout pour les formations en alternance : « 100 % d'insertion car les stagiaires dans une entreprise sont très souvent gardés après la formation ». « Dans ce secteur, beaucoup de nos stagiaires nous quittent le vendredi et commencent leur travail le lundi », complète François Bergeronneau, chargé de communication à l'INB. En moyenne, le taux d'insertion des stagiaires « est de 85 % dans les deux ou trois mois qui suivent la fin des formations ».
Autant dire que l'INB ne devrait pas avoir de mal à recruter pour la rentrée prochaine. Que ce soit dans les formations techniques, les formations de technico-commercial ou encore dans celles qui concernent l'encadrement des activités nautiques.

Préparer l'avenir

Il reste que la croissance de l'INB est, en l'état actuel, « pratiquement impossible dans les locaux actuels », rappelle encore Le directeur. Avec 2.500 m², les locaux de la rue Bayard sont trop petits, surtout pour le développement des formations techniques qui suppose de la place. Et sans complètement bloquer la croissance de l'INB, « on ne peut pas se développer dans nos locaux actuels. Nous avons trois contraintes : nous sommes une école, un centre de formation technique et aussi un peu un chantier d'entretien nautique avec des bateaux qu'il faut accueillir ». Ces trois contraintes compliquent la donne et ce n'est pas la première fois que l'INB met la question de son déménagement sur le tapis.

Choisir une solution rapidement

Hier, le directeur de l'institut disait clairement sa volonté de quitter les locaux actuels : « Il faut être pragmatique : on ne peut plus rester ici. Oui, c'est d'actualité ». Mais pour aller où ? « Nous avons toujours deux projets en cours. Celui d'intégrer et d'aménager une partie de la criée concarnoise qui doit être restructurée ou alors celui de partir rejoindre notre antenne technique de Port-La Forêt en construisant un nouvel ensemble regroupant tout l'INB ». Si, pour l'instant, aucune piste n'est privilégiée, « la validation pour l'une ou l'autre des solutions devrait être effectuée fin 2017 ou début 2018 ».

Quitter la rue Bayard

Il n'est pas certain que l'INB quitte Concarneau. Même si l'accueil de l'INB à Port-La Forêt a déjà été formulé par Roger Le Goff, président de la communauté de communes du Pays fouesnantais (Le Télégramme du 7 mars). L'INB est propriétaire de l'immeuble et doit bien savoir que ses 2.500 m² avec façade en front de mer ont de quoi faire saliver des promoteurs.

Hubert Orione

Article à retrouver sur Le Télégramme

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