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Loïc et Héloïse dans le grand bain du salon Nautic

Loïc et Héloïse dans le grand bain du salon Nautic

OUEST-FRANCE, 7 décembre 2016 | Héloïse et Loïc, élèves à l'Institut nautique de Bretagne, découvrent pour la première fois le Salon nautique de Paris, rendez-vous essentiel d'une filière où ils aspirent à faire carrière.

Denis Aventurier, responsable de la filière technico-commerciale de l'Institut nautique (INB), pourrait passer pour un politique en temps de campagne électorale. À chaque stand du vaste Salon nautique de Paris, il connaît ou salue quelqu'un. Généralement, ce sont d'anciens élèves passés par le centre de formation créé en 1965 à Concarneau. « Je dirais qu'il y a entre 400 et 500 participants qui sont des anciens de l'INB », évalue-t-il à vue de nez. Le Nautic bientôt rebaptisé salon de l'INB ?

Codes « très particuliers »

Loïc Mignet, étudiant en formation initiale à l'INB depuis septembre, est en stage au salon comme le reste de sa promotion. Il y fêtera même ses 20 ans. La semaine dernière, le natif d'Amiens avait vu des sondeurs « deux ou trois fois en photos ».

Depuis samedi, il conseille les vieux loups de mer rôdant dans les allées sur ces instruments vendus entre 500 et 4 500 € et calculant, entre autres, la profondeur. Passé l'inquiétude des premières heures, Loïc, jeté dans le grand bain, a su se muer en parfait conseiller clientèle. « Je suis jeune, et tous les jeunes sont nés avec de l'électronique dans les mains. Quand les questions deviennent trop pointues, je passe la main. »

De 9 h à 19 h, chaque jour, il découvre ce milieu aux codes « très particuliers » et identifie les sociétés où il pourra, à la sortie de sa formation, postuler. Car si le nautisme cultive son esprit familial, les places sont chères pour intégrer le club. Le secteur n'emploierait « que » 45 000 personnes en France pour des structures qui, sauf exception, tournent à quatre ou cinq employés. Un secteur concurrentiel qui demande toujours plus de polyvalence et de compétences au goût du jour.

De la finance à la mécanique

Héloïse Lesimple en est témoin. Diplômée d'un master 2 en finance et commerce international, elle imagine un temps pouvoir associer son profil de commerciale à sa passion de la mer. Malgré une solide connaissance de la plaisance, « je ne trouvais pas de postes. J'écumais les salons pour donner mon CV mais ça ne fonctionnait pas. J'ai compris qu'il me fallait une formation spécifique ». Et elle rejoint en octobre dernier, à 25 ans, la formation continue de l'INB. Là, en neuf mois, tous les pans du nautisme sont abordés. De la navigation côtière et hauturière à la météorologie en passant par la vente et la mécanique. « C'était assez étonnant de se retrouver en bleu de travail dans un atelier à démonter des moteurs. Mais c'est indéniable que, pour la vente, connaître la partie technique est un véritable atout », assure la jeune Rennaise qui envisage avec confiance son futur professionnel.

Héloïse connaissait le salon comme visiteuse. Elle le découvre, cette fois, avec un stage au sein d'EYB Boats, du côté des exposants et des coulisses « J'apprends à distinguer le promeneur de l'acheteur potentiel. J'ai appris aussi que lorsqu'on voit un couple, il faut être attentif à la femme car même si elle parle moins, elle n'en est pas moins essentielle dans la décision d'achat », décrit-elle avec humour. Derrière chaque loup de mer bavard se cache une femme.

Glen RECOURT

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