Ces 11 et 12 mars 2025, se déroulaient à l’ENVSN les Test d’exigence préalable (TEP) : à la fois un passage obligé pour nos futurs BPJEPS voile et le point d’orgue de la formation ATAN. C’est aussi un moment fédérateur où les candidats, futurs professionnels des centres nautiques ont plaisir à se retrouver et tisser le début de leur réseau professionnel.
Des journées de tests sur l’eau et sur table
En ce début mars avait lieu la première des 4 sessions annuelles des Tests d’Exigence Préalables, plus connus sous l’acronyme TEP chez les habitués du monde des écoles de voile. Organisés sur le site de l’ENVSN à Quiberon, ce moment est attendu par tous, formateurs heureux de se retrouver et candidats contents de montrer leur niveau sur l’eau et de rencontrer d’autres passionnés.
Les tests permettent aux examinateurs de valider, avant l’entrée en formation BPJEPS voile, les niveaux de pratique de leurs candidats. Cette année, l’INB présentait 15 candidats issus de son parcours ATAN, la préparation idéale au BPJEPS.
Chacune des deux journées débute par un briefing sur le programme du jour, avant que les candidats ne prennent la direction du plan d’eau. Au menu, des navigations de 1h30 à 2h sur des parcours de type régate en baie de Quiberon. L’objectif : démontrer au jury qui sillonne le plan d’eau en semi-rigide leur niveau d’expertise.
Chaque candidat choisit deux supports parmi les catégories habitable sportif, dériveur-catamaran et planche à voile - wing foil, et doit valider un niveau fédéral 5 pour le plus fort et 3 pour le second.
Un examen écrit vient compléter la navigation pour évoquer sur papier les problématiques de réglage du bateau, de sécurité et d’environnement.
Garantir ensemble le niveau de la filière
Au-delà de la validation administrative, les TEP ont un rôle essentiel du point de vue du candidat comme de la filière, comme l’explique Olivier Daures, responsable des formations nautiques à l’INB : "Ils permettent de sécuriser le parcours du candidat en s’assurant dès le début d’un niveau suffisant pour mettre toutes les chances de son côté pour obtenir son BPJEPS, et limiter le risque d’un échec en fin de formation. Le travail collaboratif entre les organismes de formation et les jurys communs, garantissent de fixer ensemble un niveau technique objectif et satisfaisant pour l’ensemble de la filière.”
Un moment fédérateur pour les futurs moniteurs
La voile, c’est aussi partager du plaisir sur l’eau et à terre. Les TEP ne dérogent pas à la règle. À travers ces deux jours à l’ENVSN, c’est une petite communauté qui se forme entre les participants. En effet, ces futurs moniteurs se retrouveront dans les clubs tout au long de leur vie professionnelle. Les TEP sont un moment qui met du lien et cimente la communauté nautique.